lundi 14 février 2011

Baby blues

Mon petit clou,

Il était une fois une jeune (si si, c’est moi qui raconte l’histoire, je dis ce que je veux), je disais donc une jeune et belle maman de deux adorables bambins, qui devait passer un week-end en célibataire, presque libre et sans attaches, sauf un léger détail, un petit boulet de 2 ans et demi et 13,8 kg. Pas de quoi s’en faire.

Là où l’histoire se complique, c’est lorsque le dit boulet (qui portait bien son nom, en l’occurrence), décida de tomber malade dès le vendredi midi, histoire de bien pourrir le week-end de sa maman.

Mais la jeune, belle et adorable maman, qui avait plus d’un tour dans son sac, n’étant pas née de la dernière pluie (mais jeune quand même, je rappelle), histoire de ne pas gâcher totalement son week-end, tomba alors malade à son tour, dès le vendredi soir, d’une petite bronchite de derrière les fagots.

En effet, tomber malade en même temps que son enfant présente de nombreux avantages, ce que la maman savait bien.

1) avantage n°1 : Un enfant malade est un enfant qui dort.

Sous réserve que le dieu doliprane ait été correctement invoqué, bien sûr. Toutes les 6 heures.

Alors, oui, tu vas me dire que 6 heures, ce n’est pas la durée d’une nuit normale, et tu en déduis, à juste titre, qu’il va falloir se lever durant la nuit.

Oui, mais un enfant au lit à 18h, et qui se lève en petite forme le lendemain à 8h du matin, avec une seule interruption de son sommeil (et donc du tien), ça te laisse à toi aussi le temps de mourir tranquillement dans ton lit. Alors qu’un enfant en pleine forme dès 6h30 du matin, là, tu pleures ta race, lorsque tu craches tes poumons et que tu vois des éléphants roses voler autour de toi sans même avoir pris d’ecstasy.

2) avantage n°2 : un enfant malade est un enfant qui ne mange presque pas

Un demi-biberon, une petite assiette de pâtes… Un enfant malade est facile à nourrir. Il peut même se coucher sans rien manger. Ca tombe bien, tu es dans le même état. Pas besoin de passer des heures en cuisine, donc.

3) avantage n°3 : un enfant malade est un enfant qui ne sort pas

Non, rien à faire, il n’a pas envie de bouger, il reste amorphe sur le canapé, amorphe dans son lit, voir amorphe devant son puzzle, s’il a eu le courage d’essayer de jouer un peu.

Tu peux donc bouquiner tranquillement allongée sur ton lit, la gorge bien couverte, un grog thé chaud et un paquet de mouchoirs à portée de main.

4) avantage n°4 : un enfant malade est un enfant câlin

Enfin, câlin, plus que d’habitude. Disons qu’il proteste moins fort lorsque tu réclames un bisou. Hors, malade, on a très envie de câlins  (ce qui est idiot, vu qu’on disperse les germes). Bébé, comme maman. De toutes façons, c’est bien connu, les bisous magiques, il n’y a que ça de vrai (et le doliprane, si tu as bien suivi).

5) avantage n°5 : un enfant malade est un enfant qui ne dit pas « non ».

Et ça c’est que du bonheur.

- « Tu finis ton yaourt et après tu vas te coucher ? »
- (d’une petite voix éteinte) « oui, moi fatigué ».

6) Avantage n° 6 : un enfant malade dont la maman est plus malade que lui ne peut pas se plaindre.

S’il essaie, il suffit de lui assener la vérité brute et sans appel : « je suis en train de mourir, je m’occupe de toi après ».

Et c’est ainsi que la maman traversa son week-end, fatiguée, mais satisfaite d’avoir réduit la vilaine maladie de son petit dernier à une simple anecdote, à côté de sa grave pathologie.

Et bien sûr, à la fin, le beau prince rentra, ils vécurent heureux mais n’eurent pas beaucoup d’enfants, vu qu’ils en avaient déjà.

A bientôt mon petit clou !

PS: je viens de passer 5 bonnes minutes à me bidonner, donc je partage, normal. Regarde un peu ce sur quoi je suis tombée:






Plein d'autres par ici: http://hollywood.logeek.com/

13 commentaires:

Eric a dit…

Quelle imagination, mais où cette formidable auteure bourrée de talents va-t-elle chercher tout ça ?
Sinon, si ce we suivait un autre we où la maman était absente pour cause de skis, on peut comprendre que le schtroumpf mette tout en œuvre pour retenir la maman. Idem pour la maman qui veut rester avec ledit schtroumpf.

ASTRIDM a dit…

un enfant malade dort ? où t'as vu ça toi ????!!!! excellente les affiches, je vais aller voir les autres ;)

Anonyme a dit…

ravie de te lire , mais moi aussi je me demande d'ou tu tiens qu'un enfant malade dors mm sous l'effet de la potient magique !!!!

pour les affiches totalement d'accord ;)

c momie :)

Mariedk a dit…

Moi les miens dormaient bien toutes les nuits complètes et ce dès leur naissance ! (Je sais, tu me détestes là). Et les seuls fois où ils ne dormaient pas beaucoup, c'était justement quand ils étaient... malades ! Mais heureusement, ce n'était vraiment pas souvent car en plus d'être sages comme des images (hum hum), mes Schtroumpfs étaient très résistants au microbes !!! (là maintenant, tu me hais, je le sens).
Et sinon, maintenant que tu as bien "mouru" en paix, tu dois péter la forme là, non ?

Mariedk a dit…

ps: j'ai nourri les pichons !

MissBrownie a dit…

Quand TiBiscuit est malade, il faut justement que j'oublie de lui donner du doliprane si je veux qu'il soit bien HS et qu'il dorme ;)

lili la baleine a dit…

c'est tellement vrai tout ça ! Et c'est vrai que c'est calin un enfant malade que ça donnerait presque envie de lui inoculer un truc à mon grand pour avoir juste un calin même de trois secondes !!!

Flooe a dit…

Mais dit moi...ça donne envie de se reproduire tout ça !!! -___-"

:p:p


ps: did you got my mail ?

Valérie a dit…

@Eric: le schtroumpf est machiavélique, mais au point de se rendre malade, j'ai des doutes?? Enfin ,peut-être, mais tu m'inquiètes, va falloir que je place la barre très très haut pour ne pas me faire avoir alors!

@Astridm: Ah on t'avait pas prévenue? Moi c'est l'option que j'ai prise, c'est plutôt bien

@momie: Bon, je vais en déduire que j'ai de la chance. Beaucoup.

@MarieDK: Pas de soucis pour les nuits, les miens dorment bien aussi (pas depuis leur naissance, mais c'est oublié ;) ). Y compris malades. Et sinon, je me remets doucement...
Sinon, si tu as nourri les PICHONS, je suis rassurée. Je m'étonne plus de la profession de Audrey, tiens...

@MissBrownie: Oh, bouh, pas bien, tu me feras 2 ave maria à genoux en te flagellant avec une botte d'orties.

@lili: Oui mais un tout petit truc de rien du tout alors. Genre, ni une otite, ni une gastro. Un bon rhume, ça le fait.

@Flooe: Oui c'est spécial Saint Valentin. , sinon, I did. and I responded (yes I speek very well english).

pivoine a dit…

quand le mien est malade ça me gonfle, sauf quand il a de la fièvre et là il dort (enfin!) :)

isa-monblogdemaman a dit…

C'est pas de bol. Parce que l'enfant malade, ça déchire le petit coeur de sa maman !

Camilla Gallapia a dit…

J'adore les affiches !

Quant aux petits garçons malades, c'est comme leur père : ils chouinent non stop !

Burn a dit…

Merveilleuses ces affiches!

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