les feuilles d'automne emportées par le vent...

Hello mes petits clous !!

Ca y est, l’automne s’est lentement mais sûrement installé. Les feuilles mortes jonchent les trottoirs, transformant les sorties les plus ordinaires en parcours du combattant (il faut deviner quelles feuilles sont piégées par des crottes de chien, lesquelles sont glissantes car reposant sur une couche pourrissante et humide, repérer les marrons qui roulent sous les pieds, et autres joyeusetés de cette saison).

Le temps s’est mis au bof, vaguement doux et gris, pluviotant par moment. Une humidité latente sature l’air, les branches dénudées des arbres se dressent froides et mortes sur le fond gris du ciel et les maladies hivernales pointent le bout de leur nez, bonjour rhumes, gastros, bronchites et grippes !

A 5h de l’après-midi il fait nuit, annihilant toute chance de faire quoi que ce soit en extérieur l’après-midi.

J’adore cette saison, y a pas à dire.

Bon, en même temps, d’ici 7 mois environ, c’est fini. Avec un peu de chance.

A part ça (et sans transition, Cognac-Jay, à vous les studios), je m’interroge. Quelqu’un pourrait m’expliquer:  

Image 7 : échange Sophie la Girafe, Bicorne du général et Tondeuse à gazon

Pourtant on n’est pas en guerre que je sache ?? Ou j’ai raté un épisode ?? Le langage SMS, passe encore, mais là c’est très petit joueur, gna gna gna je suis dans un club très fermé et je parle par codes… Moi aussi je peux parler en langage codé d’abord.

Codogonnaidéguéssezdégué vousdougou ledeugueu jadagavadaganaisdégué ?

Ahahah ça vous en bouche un coin hein ?

On s’amuse comme on peut.

J’ai trouvé un autre sujet d’intérêt pour m’occuper (à part râler sur facebook), j’observe mes boutons pousser. Oui c’est l’avantage aussi du changement de saison combiné à la période propice du cycle, la peau morfle un peu. Avez-vous remarqué que lorsqu’un bouton pousse, les sensations corporelle se rétrécissent brusquement uniquement à son environnement immédiat, vous ne ressentez plus rien d’autre ?

On sait qu’il ne faut pas le percer. On le touche cependant, on l’effleure, pour en évaluer la progression, la hauteur, le degré de mûrissement.

Après plusieurs heures passées en ayant résisté à la tentation de l'éclater, on se récompense en passant l’observer devant la glace, et là, on n’y tient plus. Paf, on le charcute. On SAIT qu’il ne faut pas le faire, que du coup on en a pour une semaine au lieu de 2/3 jours, mais c’est plus fort que nous. S’ensuit une douleur aussi fulgurante qu’immédiate, qui fait aussi partie du plaisir du tripotage (on parle toujours du bouton, hein).

Et voilà, c’est partie pour le cocktail truc désinfectant/truc desséchant/truc camouflant. Une semaine, donc. Minimum. Avec un peu d’expérience, on peut prolonger jusqu’à 2 semaines, mais ça demande une constance dans le charcutage et un état d’esprit de winner que tout le monde ne possède pas.

Voilà voilà.

Vivement dans 7 mois, quoi.

Je me demande si je ne préfererais pas hiberner. La nature est mal faite.

A bientôt mes petits clous!

PS: on n'oublie pas de jouer au Concours "Pense à Elle" ouvert jusqu'au 10 novembre.

Ni d'ailleurs de voter pour moi aux 2 concours en colonne de droite.
Merci!!

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