lundi 31 janvier 2011

Effeuillage ordinaire

Chers petits clous,

Dimanche, j’ai fait les soldes, un peu, pour acheter des chaussettes de ski glamour sexy chaudes, non soldées bien sûr. Je pars au ski dans quelques jours, avec des amis, une bonne occasion d’oublier un peu le gris ambiant. Intérieur et extérieur.

Dimanche, mon homme a fait de la poussière, beaucoup, dans les travaux, c’est pas encore fini cette affaire là (je vise 2015).

vendredi 28 janvier 2011

First I was afraid, I was petrified...

Mes petits clous,

Je ne passe pas ma vie à me plaindre.

Presque jamais en fait. Pas assez, d’ailleurs, même au gout de mon mari (si, c’est possible).

Donc on va arrêter là les jérémiades, parce que ce n’est pas moi. Je voulais juste vous dire que je serai sans doute encore plus cynique, désabusée, et caustique les prochaines semaines, rapport à des journées pas toutes roses au bureau. La preuve que ça ne va pas, je suis en train de réviser l’ensemble des citations de Pierre Dac, Woody Allen et Pierre Desproges. Oui, je sais, je ne suis pas loin du fond.

mercredi 26 janvier 2011

C'est à boire qu'il nous faut, mais bio...

Bonjour mes petits clous !

La semaine dernière, dans ma boite aux lettres, j’ai eu la surprise de découvrir une bouteille de vin.

«Oh!» m’écriais-je, la bouche arrondie par l’étonnement, «mais quel admirateur secret m’envoie donc ceci ?» [surprise tempérée, à vrai dire, par le fait que j’avais reçu un mail, ou plutôt des mails, me demandant si j’accepterais de tester un vin en cours de certification bio dans le cadre de ce blog, et d’en parler s’il m’avait plu, et me précisant aussi la date d’envoi ainsi que le numéro du colis].

[Oui, je sais, tout de suite, c’est moins glamour.]

mardi 25 janvier 2011

Il faut qu’on parle!

Mes chers petits clous,

Qui d’entre vous n’a pas déjà entendu ces quelques mots : «Il faut qu’on parle»? Ceux-là, ou la version «j’ai quelque chose à te dire», différant légèrement par le sens, le «il faut qu’on parle» exprimant un léger reproche à votre encontre, alors que dans le «j’ai quelque chose à te dire», la culpabilité est portée essentiellement par celui qui interpelle.

Bref.

Dans les deux cas, votre seul souhait est alors de prendre vos jambes à votre coup, de vous boucher les oreilles, de crier très fort pour ne rien entendre, voire de mettre une droite préventivement dans la face de l’importun (une mauvaise nouvelle sans les voyelles, je sais pas pourquoi, je suis sûre que ça passe mieux). Pas tout en même temps, par contre, c’est compliqué.

vendredi 21 janvier 2011

NDM (Nuit De Merde)

Bonjour mes petits clous !

Je rentre tout juste (oui, bon, il y a deux jours, mais dans un repère spatio-temporel lié à un référentiel bi-schtroumpfal, c’est tout juste) d’un séminaire avec mes collègues .

Le séminaire, c’est dans le concept une retraite en communauté dans un coin super chouette où il y a plein de sport et de ballades à faire, donc tu prévois, tu ramènes tes chaussures de sport, ton maillot, tes clubs de golf, et dans les faits tu as des activités organisées de huit heure trente (du matin, ça paraît incroyable, dis comme ça, je sais) jusqu’à minuit, tu bosses, tu manges, et tu bois, et c’est à peu près tout. Mais bon, c’est déjà pas mal.

lundi 17 janvier 2011

Grand Bleu

J’aime les aquariums, et leur ambiance reposante, minérale, sereine. Parfois inquiétante, dans l’attente toujours déçue de brusques attaques, du jaillissement soudain des membres nombreux de l’un de ces animaux flasques et informes tapis dans l’ombre bleutée des faux récifs coraliens.


Je pourrais passer des heures assise devant un aquarium géant, comme celui d’Okinawa au Japon où l’on peut voir des requins baleines nager.

jeudi 13 janvier 2011

Pour ceux qui réclament des galettes...

Sous l'obscur prétexte que j'ai préféré écouter de la musique hier soir plutôt que de me pencher sur la rédaction d'un billet digne de ce nom, certains m'ont réclamé des galettes, comme s'ils n'en avaient pas fait une overdose depuis 15 jours. Tssss tssss tssss. Je pense à votre ligne (mesdames) et à votre forme physique (messieurs), et je ne vous enverrai pas de galettes. Ca passe très mal par la poste, en plus.
Cependant, si ça vous intéresse, vous pouvez aller lire une interview de moi sur le célèbre blog emploi "en aparté", un petit clic sur l'image:

Panne sèche...

Trop de boulot, pas le temps. A mon corps défendant, je deviens ermite, je ne connais plus mes amis, je ne connais plus ma famille. Quand à mon lecteur de flux RSS, il me fait une indigestion de "non lu", ce qui juste après les fêtes et en pleine période de la galette des rois peut éventuellement s'imaginer, mais tout juste.
Dans ces cas, il faut savoir s'effacer devant des textes plus forts que celui que je pourrai produire.. Je vous laisse donc avec "le moi et le je" de Gainsbourg, chanté par Jane Birkin à l'époque, et en plein dans le thème, surtout!

lundi 10 janvier 2011

Mon train-train quotidien...

Bonjour mes petits clous !


Comme vous le savez (mais si, mais si), ma bonne conscience écologique et moi-même, nous prenons les transports en communs tous les matins de la semaine, et nous les reprenons le soir venu lorsque la nuit tombe sur les tours de la Défense (là, j'ai failli partir sur une magnifique digression à base de soleil couchant reflété dans l'acier et le verre, de vent qui souffle sur l'esplanade et fait frissonner les passants pressés qui resserrent le col de leurs manteaux et regardent leurs pieds, obnubilés par leurs dures journées de travail et la pensée de leur soirée... mais bon, on n'est pas là pour ça, j'ai coupé court).

J’ai la chance exceptionnelle de ne prendre qu’une ligne MAIS je cumule dessus (genre double effet kiss cool, mais sans le cool) la RATP et la SNCF pour respectivement la moitié de mon trajet ce qui occasionne toujours des intermèdes fort plaisants à base de oh tiens je suis dans mon train, j’ai fait la moitié du trajet, et j’attends un conducteur vu que celui qui m’a amené jusque là vient de se barrer, ou alors des annonces du genre (en partie SNCF) «du fait d’un problème sur la partie RATP, blablabla», et (en partie RATP) : «suite à un incident technique intervenu en zone SNCF, blablabla».

mercredi 5 janvier 2011

un Mars, et ça repart!

Mes chers petits clous,

Ne vous inquiétez pas pour moi. Je reprendrai le dessus, un jour. Aucun doute. Mes atermoiements larmoyants de lundi ont eu l’avantage, outre le fait d’avoir fait sortir de leur léthargie commentatrice certains lecteurs, ce dont je ne les remercierai jamais assez, euh… bon, je ne vois pas d’autre avantage. Mais il y en a, n’en doutons pas. Et puis ça aurait pu être pire. J’aurais pu prendre un autre pseudo (par exemple Dark Angel of Death), repeindre mon blog en noir, blanc, et rouge sang, et me mettre à écrire des poèmes gothiques avec des rimes aussi improbables que «immondices» et «blasphématrice» . Imaginez ce à quoi vous avez échappé.

Faut dire que je cumule. Mariage depuis un peu plus de 7 ans, homme près de fêter ses 40 ans, travaux à la maison depuis des mois, et peut-être bien lune en verseau. Puis je suis une femme, ça aide pas toujours.

Manquerait plus que Noël tombe un 25 décembre cette année. On n’est pas dans la merde, je vous dis.

lundi 3 janvier 2011

Clown triste...


J’ai toujours préféré les clowns tristes, et les films qui se finissent mal.

J’ai toujours pensé, aussi, que malgré toutes les difficultés, les brimades ordinaires, les à-priori, être une femme était une chance, parce qu’on pouvait porter des enfants. Parce qu’on pouvait faire tout ce que font les hommes, et porter des enfants.

Je n’y crois plus.

Une chance, de devoir consciemment renoncer à des choses que j’aime ? Une chance, que tout le monde considère être en droit de réclamer mon attention constante ? Une chance, de perdre ma liberté, de m’aliéner par choix, si ce n’est consciemment, à chaque heure de chaque jour, à une volonté et des besoins autres que les miens, moi qui suis fondamentalement égoïste ? Une chance, de devoir accepter que d’autres que moi s’épanouissent pleinement dans leur travail et soient reconnus comme tel, parce qu’ils travaillent plus, parce qu’ils peuvent travailler plus, parce que personne ne les attend à 18h30 à la garderie, parce que je suis une femme ?