lundi 28 février 2011

Ode à la chaussette seule

Cette chaussette seule, qui traîne dans le tiroir
N’a plus le privilège de chausser votre pied
Triste et abandonnée, elle reste dans le noir
Rumine ses souvenirs, et rêve de marcher

Car son amie intime, un jour, a disparu
Happée par le sèche-linge, tortillée dans un drap
A moins que Mistigri, le vieux matou ventru
Ne l’ait déchiquetée, à coups de dents adroits

jeudi 24 février 2011

Antisocial & Solidarité (restos du coeur inside)

Hello mes petits clous!

Aujourd'hui, vous pouvez lire mon billet sur le thème de la dé-socialisation des jeunes parents sur le blog "9 blogueurs racontent 9 mois", et découvrir les billets des 9 +2 blogueurs, et oui, il y a des surprises!


Pour lire les posts sur le blog commun et découvrir les billets des autres blogueurs, c'est par là:



Et pour lire les autres membres de ce blog collectif chez eux, cliquez sur la bannière ou sur les 2 invitées:





OK, si vous êtes toujours là, j'ai un autre sujet pour aujourd'hui, ça concerne les restos du coeur.
Comme mes collègues et néanmoins amis ZetteVal le Nain, Mon avis t'intéresse, Saint Pierre des Corps, Palais des Lys , Philippe Méoule, Job2.0, Camille Jourdain, Ici... ou ailleurs , Christian Amauger, Kesako, Com 2 Filles, La Marmite à Malice et bien d'autres, à mon tour de vous présenter cette opération.

mercredi 23 février 2011

Menus plaisirs...

Mes petits clous,

Comme tout un chacun, je tente, par tous les moyens à ma disposition, d’être heureuse. Je n’y réussis pas toujours. Mais ça ne m’empêche pas de profiter, dès que je le peux, des petits plaisirs que la vie m’offre, même lorsque je broie du noir.

Je ne vous la jouerai pas version le cercle des poètes disparus, carpe diem, ou quoi que ce soit. Je suis comme ça, ce n’est certainement ni un choix conscient de ma part, ni un modèle à suivre à tout prix (au contraire, même, sur certains aspects, j'en suis persuadée!).

Je me réchauffe les mains, sur mon café du matin. J’en hume l’odeur puissante, je fais rouler la tasse entre mes mains, je suis seule, devant mon écran, je lis, j’écris, je bois à lentes gorgées, entrecoupées de sourires à la lecture d’un passage drôle chez l’un ou l’une de mes confrères ou consoeurs.

lundi 21 février 2011

Sa majesté des mouches

L’hiver, en Normandie, dans la maison de campagne de mes parents nous sommes sûrs de les retrouver, tous les ans, au rendez-vous.

Plus ou moins nombreuses, selon la météo, selon l’été précédent.

Elles parsèment les appuis des fenêtres, et le parquet, près des ouvertures.

Les mouches. Mortes.

Elles s’introduisent dans la maison, l’automne venu, sentant poindre le froid. Léthargiques, déjà mourantes.

vendredi 18 février 2011

Sans façons

Depuis plusieurs semaines, un individu prénommé Joseph tente d'entrer en contact, de manière abrupte, répétitive et sans aucune subtilité, avec moi.


Non. Même pas en rêve.

En plus, je suis sûre qu'il court plusieurs lièvres à la fois.

jeudi 17 février 2011

De l’usage des outils de messagerie instantanée en entreprise


Hello mes petits clous !

Je sais, vous kiffez mon titre sexy.

Non, ceci n’est pas un billet geek. Presque pas. Et il ne donne donc pas des statistiques mondiales actualisées avec comparatifs et benchmarks à la clé, ni des diagrammes avec des belles couleurs et de la 3D (je sens la déception, palpable, dans l’assistance).

Par contre, je vais vous parler de mon expérience, que je vais étendre sans vergogne à l’ensemble de la population. Oui, car finalement, je représente l’utilisateur lambda, pas complètement neuneu mais pas non plus bidouilleur de génie. Appelez-moi Dieu (on va faire comme si il existait, 2 minutes).

Depuis quelques années, nous avons la possibilité, en sus des mails, du téléphone, du courrier, des éventuels réseaux sociaux internes à l’entreprise, de la machine à café et de la cantine, d’échanger avec nos collègues via messageries instantanées, ce qui nous permet de nous fixer RV au café, de nous dire « je t’appelle », ou « je t’ai envoyé un mail ».
Fort utile, comme vous le voyez.

lundi 14 février 2011

Baby blues

Mon petit clou,

Il était une fois une jeune (si si, c’est moi qui raconte l’histoire, je dis ce que je veux), je disais donc une jeune et belle maman de deux adorables bambins, qui devait passer un week-end en célibataire, presque libre et sans attaches, sauf un léger détail, un petit boulet de 2 ans et demi et 13,8 kg. Pas de quoi s’en faire.

Là où l’histoire se complique, c’est lorsque le dit boulet (qui portait bien son nom, en l’occurrence), décida de tomber malade dès le vendredi midi, histoire de bien pourrir le week-end de sa maman.

Mais la jeune, belle et adorable maman, qui avait plus d’un tour dans son sac, n’étant pas née de la dernière pluie (mais jeune quand même, je rappelle), histoire de ne pas gâcher totalement son week-end, tomba alors malade à son tour, dès le vendredi soir, d’une petite bronchite de derrière les fagots.

vendredi 11 février 2011

Accusée, levez-vous!

Chers petits clous,

En cette époque de bonnes résolutions (quoi ? c’est déjà fini ??) j’ai décidé de faire mon mea culpa, de vous confesser (tiens celui là il va entrer dans l’anti-dictionnaire je le sens prochainement) mes fautes, mes fautes, mes très grandes fautes actuelles. Pas toutes, ne rêvez pas non plus. Les plus intéressantes, je les garde pour moi, et n'insistez pas, la torture ne fonctionne pas sur moi (par contre, un gros chèque à mon nom et adresse, ça peut marcher).

- Coupable : Je me lave les cheveux avec un shampoing qui coûte un bras.

Je l’ai gagné, il faut dire. Il parait que c’est le shampoing le plus cher du monde. Pour vous donner une idée, le prix de la noisette que je mets sur mes cheveux un matin sur deux correspond, à peu près, au PIB de l’Erythrée. Bon, sachant que la santé est gratuite en France  , on peut se permettre de payer pour la beauté, finalement. Parce que je le vaux bien.

mardi 8 février 2011

Gore, j’adore

Yes, I did it. Oser publier ce titre pourri, je veux dire.

C’est un nouveau concept, un titre qui n’a rien à voir avec le schmilblick. Et encore, vous avez échappé à "blanc c'est blanc" (à prononcer sur la musique originale, d'un air inspiré, las et intense et d'une voix légèrement chevrotante, puissante mais brisée par l'émotion) (si vous ne voyez pas comment faire, vous copiez Johnny Halliday chantant Oh Marie).

En effet, rien de gore dans ce petit week-end entre pote, si l’on excepte les 3 tampons usagés qui coinçaient le sanibroyeur (mais on les a pas vus, c’est le proprio qui s’est chargé du nettoyage).