jeudi 28 avril 2011

Eux, vous, et moi

Chers petits clous,

copyright Stéphane Girel
les extra-terrestres peuvent dormir sur leurs deux oreilles (ou trois, ou une, on ne sait pas trop), nous cesseront de les espionner en douce, faute de budget. Les Etats-Unis, en raison de coupes budgétaires, ont considéré que le projet d’écoute d’éventuels messages extraterrestres n’était pas prioritaire, ce en quoi ils se trompent gravement, parce que moi, si j’avais 5 millions de dollars à tuer, je les mettrai certainement dans l’entretien de radiotélescopes géants. Surtout qu’un vaisseau spatial avec un vrai extraterrestre pas du tout en peau de poulet et en mie de pain a été découvert en Russie récemment, après le crash d’un vaisseau spatial, si, puisqu’on, vous le dit.

mercredi 27 avril 2011

Panda, pissenlit, bicyclette. Evolution.

Chers petits clous,

Je suis enfin de retour de mon exil volontaire au pays des vaches. Celui-ci, malgré tout ce que j’en écris, (et que vous aurez déchiffré si vous comprenez le second degré, ce dont je ne doute pas (enfin, pour la plupart d'entre vous (ceci dit, vu le nombre de commentaires sur mon billet précédent, un affreux pressentiment me saisit soudain: et d'un personne ne comprend mon humour, et de deux la quasi totalité de mon lectorat est normand))), bref, celui-ci donc m’apporte un repos nerveux tout à fait bienvenu pour quelqu’un qui habite en région parisienne (tu m’étonnes, à part deux mésanges et trois tourterelles, niveau ambiance sonore, c’est plat de chez plat, là-bas).

J'ai une relation particulière à la Normandie, comme deux vieux copains qui vivent loin et qui ont toujours du plaisir à se retrouver, se charriant au passage. Je connais depuis toujours ses immenses plages de sable presque désertes, ses ciels bas et plombés, son soleil qui se réfléchit en milliers de goutelettes, l'odeur riche et grasse de l'herbe fraichement coupée dans ses jardins, ses falaises blanches, ses champs de la couleur jaune du colza...

vendredi 22 avril 2011

Apple Fields Forever

La Normandie est une région française qui tire son nom du célèbre chanteur du siècle dernier Gérard Lenorman, lequel a célébré la beauté de ses paysages dans ses célèbres chansons « Y A Plus d'printemps », « Plus de soleil au lever du jour » ou « La Saison des Pluies ».

La Normandie est connue essentiellement pour ses célébrations du débarquement de 1944, et pour ses vaches rousses, blanches et noires, sur lesquelles tombent la pluie. D’ailleurs, à ce sujet, je tiens à préciser que c’est une légende, puisque chacun sait qu’il y pleut beaucoup moins qu’en Bretagne.

La Normandie a la particularité d’abriter la plus grande concentration au mètre carré de villes et de villages portant des noms à la con, les célèbres « trous normands » : par exemple Nogent le Rotrou, Les Barils, Trouville, Ver sur Mer, Moisville, Conches en Ouche, Vire, Bagnoles de l’Orne, Crouttes (situé entre Camembert et Livarot, le Normand a décidément l’humour ravageur).

mercredi 20 avril 2011

La dame à l'éventail


Elle ne porte pas de bijoux. Elle n’aime sans doute pas ces chaînes d’argent ou d’or. Sans liens, sa liberté, elle l’inscrit sur sa peau, nue.

Qui est-elle?

lundi 18 avril 2011

On a remis ça... (9 blogueurs inside)

Incorrigibles, on est.

On n'a pas pu s'empêcher de remettre ça, on sait que ce n'est pas sérieux et qu'on ne pourra pas continuer indéfiniment, mais on aime ça, ces échanges, ces rires, cette attente, cet empressement soudain à l'approche du dénouement, lorsque tout est enclenché, qu'on ne peut plus faire machine arrière...

Je suis fière de vous présenter le nouvel opus de 9 blogueurs racontent 9 mois, sur le thème de l'annonce de la grossesse.

Notre camarade et néanmoins amie Marlène étant au fond de son lit, terrassée par une grosse méchante angine qui a eu raison de ses deux amygdales, ce sont 8 chroniques que nous vous proposons pour l'instant, en attendant qu'elle se remette!


Pour lire les billets sur le blog commun, c'est par là:




Et pour lire les autres membres de ce blog collectif chez eux, cliquez sur la bannière:





samedi 16 avril 2011

Jean-Claude Biguine : Mon coiffeur m'a tuer

Mes petits clous,

Je suis allée chez le coiffeur, enfin. Si, rappellez-vous mes angoisses existentielles. Là, ça fait pratiquement deux semaines, et je suis traumatisée pour les 5 prochaines années, sauf que vu ce que ça donne, il va falloir que j’y retourne rapidos. Mais pas chez celui-là.

Le mieux que je peux dire, c’est que ce jour là, pour ce prix, j’aurais du faire les boutiques. Nul doute qu’à ce tarif, j’aurais pu refaire ma garde robe intégralement, et qu’au moins, si dans un moment d’égarement suprême j’avais choisi des coupes aléatoires ou des coloris non assortis, au pire, ce serait resté au fond du placard.

Pourtant, tout avait bien commencé. J’avais choisi le salon en fonction de son e-réputation (le Jean-Claude Biguine de Courbevoie, pour ne pas le nommer) (ha ben si, tiens, c’est fait, oups. Zut alors. Et puis, dans un moment d'égarement, il semblerait que ma main ait glissé sur la couleur rouge de police et les caractères en gras, c'est ballot).

vendredi 15 avril 2011

Ici-bas

J’aime être ici.

Ici, je peux croiser une poule faisane qui niche au fond du jardin.

Ici, en ballade, je débusque une biche dans le petit bois, et j’aperçois la tâche furtive et blanche de son cul lorsqu’elle détale brusquement, affolée.

Ici, j’observe au dessus de champs le vol de missile, déterminé et fusant, des canards qui cherchent un étang.

mercredi 13 avril 2011

Arguments marketing (à la con)

Chers petits clous,

La publicité est une science qui ne cesse de me surprendre, moi qui suis si loin de ce monde là.

De fait, de plus en plus, cyniquement et à mon grand regret, je crois que la forme est plus importante que le fond. Sur tous les sujets. Ce qui ne m'empêche pas, stupidement, de m'attacher plus au fond qu'à la forme..

Parfois même, il n’y que la forme, et pas de fond. Tant que tout le monde croit qu’il y en a un, c’est le principal.

L’art de la promotion consiste donc, en version politiquement correcte, à faire ressortir toutes les qualités intrinsèques d’un produit, qui n’apparaîtraient pas dans toute leur éclatante évidence, aux yeux du plus grand nombre de consommateurs possibles.

lundi 11 avril 2011

Made in Normandie

Hello mes petits clous !!

Aujourd’hui, j’ai décidé de prendre soin de votre ligne, afin que vous puissiez profiter au quotidien du bien-être indéniable qu’une musculature bien dessinée peut vous apporter, vous qui vous désespérez devant votre petite bouée en vous regardant le matin dans la glace. Oui, vous, là.

Voici donc quelques exemples d’activités sportives à pratiquer, par exemple, un week-end ensoleillé de printemps, dans une maison normande. Au hasard.

vendredi 8 avril 2011

Travaux, rentre-dedans et poubelles


Lui aussi, il mâche freedent.
 Hello mon petit clou !

Notre nouvel ouvrier s’appelle Georges.

Non, pas Georges comme dans Georges Clooney.

Plutôt Georges comme dans Georges de la jungle. Surtout au niveau de la pilosité, si tu vois ce que je veux dire. Et de la délicatesse, aussi.

Je ne sais pas pourquoi, mais je sens qu’on n'est pas arrivés arrivés, là.

mardi 5 avril 2011

Dormance

Hello les petits clous!


Suite de mon aventure atelier d'écriture (rappellez-vous, j'en avais parlé là). Nous avions à écrire un texte sur la dormance, sur une phase de transition, un état dans lequel se prépare quelque chose, qui devait être levé à la fin.

Je rappelle les règles: écrire en une petite demi-heure, à peine le temps de se relire, donc, et pas du tout celui de retravailler le texte.

Et ça donne ça...

Bientôt, ce serait son tour.

Il regarda la surface mouvante et étale, qui renvoyait de ci de là les éclats de lumière blanchâtre des néons du plafond.

vendredi 1 avril 2011

Séminaire

Mes petits clous,

Cette année, au boulot, c’est un peu la fête du slip. En version imagée, hein (allez pas vous imaginez des choses). Disons qu’on était privés de séminaire les années précédentes, et que là, j’en ai eu un en début d’année pour mon ancien poste, et un en début de semaine pour mon futur nouveau poste.

Moi, j’aime les séminaires. On fait des trucs sympas, genre de la musique, de la cuisine, du dessin, des jeux en équipe. On mange bien. Parfois, on bosse, un peu (oui, il faut bien justifier l'hôtel quatre étoiles). Et puis on discute avec des personnes qu’on ne connaissait que de vue, et on se rend compte que la nature humaine est un concept plus ou moins universellement partagé, finalement, contrairement à ce qu’on peut expérimenter au quotidien dans l’entreprise.

On a droit à un grand lit dans lequel on peut dormir en travers sans que personne ne râle, et puis une grande salle de bains dans laquelle on peut étaler ses affaires de toilette et où on peut prendre un bain le soir et une douche le matin. Sans se presser.

Le petit déjeuner est souvent royal, avec salades de fruits frais, œufs brouillés, viennoiseries, fromage, cinq sortes de confiture.

Et surtout, surtout, le papa garde les enfants.