N'être

Bonjour mes petits clous !

Aujourd’hui, c’est un jour spécial. C’est ce qui est écrit, sur mon calendrier. Le 27.

Lorsque j’ai récupéré mes mails sur mon téléphone ce matin, j’avais pour l’essentiel des publicités, plus que d’habitude, envoyées dans la nuit par des moteurs anonymes qui me connaissent par mon prénom et par la date de ma dernière commande. 

A la gare, mon train avait du retard. Un groupe de costumes vert olive et mal coupés de la RATP se serrait, frissonnant, sur le quai.

Dans l'antre du Père Noël...

Chers petits clous,

Parmi les nombreux privilèges que me vaut ma blogolife, sex tapes, couvertures de Paris Match, voyages gratuits et champagne à gogo, je reçois aussi tout plein d’invitations. Dont celle-ci : visiter la caverne d’Ali Baba avant Noël.

Qui n’a jamais rêvé d’avoir un magasin de jouet pour soi tout seul ? Et bien, mon rêve est presque devenu réalité, sauf que moi j’aurais en plus voulu dormir dedans.

Bon, en vrai de vrai, si vous voulez absolument le savoir, mon rêve ultime en matière de nuit originale est de dormir dans un aquarium comme ça :

Chéri, j'ai l'impression qu'on nous regarde...

Révolte

Les éléphants, les premiers, ont lancé la contre-attaque.
Il y a presque un an, un troupeau d’éléphants d’Afrique a sciemment libéré une vingtaine d’élans du Cap, dans une réserve d’Afrique du Sud. Les gardiens avaient capturé ces grandes antilopes en surnombre pour les transférer dans une autre réserve et les gardaient enfermées dans un enclos extérieur. Les éléphants ont entouré l’enclos. Le mâle dominant s’est dirigé vers la porte, a tranquillement tiré avec sa trompe, l’un après l’autre, les trois loquets. Puis il a ouvert la porte en grand et a fait sortir les antilopes. Alors le troupeau de pachydermes s’est lentement remis en route, entourant les antilopes, devant les gardiens éberlués.

Hôtel des ventes

Hello mes petits clous !

On voit que c’est bientôt Noël, enfin merchandizing-ement parlant (si, j’invente des mots, si je veux) (vu que c’est mon blog). Je reçois dans ma boite mail tout plein de sollicitations de vendeurs pour me proposer de parler bénévolement de LEUR produit, qui est toujours le meilleur, le plus mieux, etc etc...

Souvent, je regarde tout ça d’un œil distrait quand ça ne part pas carrément à la poubelle,il n’y a pas écrit la Poste non plus (surtout que généralement, le mail commence par « j’adore ce que vous faites ! », et bizarrement, ça me rend plus circonspecte, un début de mail comme ça).

Et puis, parfois, il y a des surprises. Alors j’ai décidé de partager avec vous mes coups de cœur, ET UNIQUEMENT ceux-là. Mes critères totalement subjectifs sont l’utilité du produit (sa parfaite inutilité pouvant être un critère de choix), sa beauté, son originalité, le nombre de zéros sur le chèque, et le ton du mail reçu. Plus, bien sûr, la conjonction de la lune en Jupiter et en Saturne et l’âge du capitaine.

Du chauffeur de taxi marseillais (étude sociologique)

Chers petits clous,

Comme certains d’entre vous le savent, ou l’ont deviné suite à la mise en ligne sur facebook d’une photo fort mystérieuse de port avec la bonne mère en toile de fond (dans un premier temps, j’avais hésité avec une photo de mon gros orteil gauche pris sans flash dans ma chambre d’hôtel, mais c’était quand même plus difficile de trouver), j’ai fait un petit déplacement à Massilia la semaine dernière avec des collègues, histoire de profiter des derniers rayons du soleil, de manger une vraie bouillabaisse et des glaces à se rouler par terre et (aussi) de bosser.

Donner des fleurs

Mes chers petits clous,

Saviez-vous que cette semaine était une semaine spéciale ? Enfin, surtout, spéciale goujats. Mais vous avez de la chance, vous avez une occasion de vous rattraper (et en plus, ça ne vous coûtera pas cher, juste de vous creuser un peu les méninges; je sais que ça va être dur pour certains, mais j’ai confiance en vous, vous y arriverez).

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé les fleurs. J’en ramenais souvent, délicat trophée arraché sur le chemin de la maison, de retour de l’école. Une branche de cerisier couverte de fragiles pétales blancs. Un pissenlit tout jaune qui me tâchait les mains.

J’ai découvert que les fleurs avaient un pouvoir.

Le pouvoir de me faire pardonner, lorsque je rentrais plus tard que prévu.

Le pouvoir de ramener de la lumière et de la vie, même dans une pièce sombre.

Le pouvoir de faire passer un message. Je t’aime. Je te désire. Je pense à toi. Tu comptes, pour moi.

Le pouvoir, aussi, de rendre jalouses les autres femmes, en se promenant avec un énorme bouquet à la main.

Un pouvoir, né de leur fragilité, de leur beauté, et de leur inutilité même.

On appelle cela, l’effet fleurs.

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé les fleurs...

J’aime donner des fleurs, et j’aime en recevoir.

Et je suis persuadée que vous aussi, vous aimez ça. Derrière votre masque impassible et votre humour décalé (si si, si vous traînez par ici, il y a des chances que vous soyez comme ça), un petit cœur fragile et tendre bat dans votre poitrine...

Alors, si ce geste vous touche, rejoignez la plateforme http://donnerdesfleurs.fr d’ici au 9 octobre, et dites ce que cela représente pour vous, à l’aide d’une photo et d’un message…

Par exemple, donner des fleurs, c’est…

 

 

Si vous recueillez le plus de votes, vous pourrez gagner 1 an de fleurs chaque jour de l’opération!

Alors qu'est-ce que donner des fleurs représente pour vous?

A bientôt mes petits clous!

Article sponsorisé

Vidéo virale par ebuzzing

Combat singulier

Mes petits clous,

La semaine dernière, j’ai reçu dans ma boite aux lettres, déposé là par une petite main probablement sans papiers (pas comme ma boite aux lettres) et payée au lance-pierre, un catalogue d’une marque de grande distribution dont c’est fort opportunément l’anniversaire, d’après ce que j’en ai compris, et qui, pour remercier ses clients, que dis-je, ses clients, ses amis, d’y participer, offrait des réductions surprenantes, incroyables, fabuleuses même sur tout un tas d’articles divers aussi essentiels à ma vie de ménagère que, je cite, une brassée de bruyères teintées en vert fluo au prix incroyable de 1,55 € l’unité ou un lot de deux salades carottes/surimi/œuf Fleury Michon avec 70% de réduction sur la seconde salade, arguments définitifs et imparables que les publicitaires ont inventés pour me donner l’envie incontrôlable de me précipiter dans le magasin le plus proche, afin d’arracher des bras d’autres clients, que dis-je clients, amis, ces articles devenus indispensables à ma vie depuis que je les ai vus imprimés en format A4 et en couleur.