jeudi 25 octobre 2012

Colère noire


Je l'intercepte avant qu'elle ne me touche.

J'en fais une toute petite boule bien concentrée, emmêlée et noire, que je cache tout au fond de moi.

Je l'agglomère avec une masse d'autres petites boules, toutes aussi noires et emmêlées.
La masse ne grossit pas, elle se concentre juste un peu plus encore.

Je l'écrase sur elle-même, je la mélange, je la compresse, jusqu'à ce qu'elle ne veuille plus rien dire, jusqu'à ce qu'elle s'effondre en elle-même, trou noir et minuscule qui engloutit le reste et existe pour lui-même et indépendamment de moi.

Je la ressens comme une gêne permanente, sans plus de cause ni d'objet, juste là.

Elle n'explosera pas. 
Elle consumera, subrepticement, tout ce que je voudrais bien laisser traîner a sa portée. Elle me hurlera des mots incohérents quand je me croirais l'esprit libre. En anglais, parce que ma colère parle anglais. Parce qu'elle est trop bien élevée pour hurler en français.

Je l'ignorerai.

Elle hurlera sur des paroles de chansons qu'elle reconnaîtra comme siennes. Elle cherchera à se faire remarquer, de plus en plus.

Je suis là.
Tu n'as pas envie.

JE SUIS LA. Regarde moi...

Petite pelote de colère sans nom, seule et perdue. Moi seule pourrait l'aider à se comprendre, à se résoudre.

La dérouler...

A chaque nœud, assimiler. Ressentir totalement cette colère, une dernière fois.

Plus forte, une dernière fois, comme si, enfin purifiée et libre de sa gangue, elle brillait de mille feux, étincelante.

 Et puis, elle se dissoudra lentement dans l'air.

Je ne pourrai pas dire à quel moment elle aura cessé d'être.. Son image rémanente restera quelques instants de plus en moi, avant de disparaître à son tour.

Je serai vide et libre.

vendredi 19 octobre 2012

L'avion


Il y a des gens qui ont peur en avion.

Moi pas. Je veux dire, pas du tout, aucune ironie dans ce "moi,pas".

Par exemple, j’ai une peur panique des mille-pattes et des guêpes, je n’aime pas particulièrement l’idée de la mort et je supporte difficilement l’idée d’avoir le hoquet, mais l’avion, j’adore.

J’aime me rendre à l’aéroport, comme ces choses compliquées et rares, prémices d’un bonheur annoncé.

J’aime tendre mon billet à l’hôtesse, et ce petit sursaut de peur lorsque je crois avoir oublié mes papiers. Alors que j’ai vérifié cinq fois depuis que je suis partie que je les avais. Et qu’ils ont migré de la poche de la valise à la pochette de l’ordinateur, de la pochette de l’ordinateur à mon sac à main, de mon sac à main à la poche intérieure de mon blouson, de la poche intérieure de mon blouson à ma main droite, de ma main droite à la pochette de l’ordinateur. Je vérifie partout. Y compris dans ma main droite.

J’aime choisir la place près de la fenêtre. Toujours.

J’aime passer la douane, voir l’intérieur de mon sac aux rayons X et en couleur, tenter de deviner ce qui est quoi.

J’aime passer devant les magasins duty free, regarder les vêtements hors de prix et les paquets de M&M’s taille XXL, et ne rien acheter.

J’aime attendre l’embarquement, sur un siège un peu à l’écart. Entendre les annonces pour les passagers en retard pour d’autres vols. Me plonger dans mon livre. Voir les avions à l’arrêt, et deviner celui que je vais prendre.


J’aime monter à bord, me faire accueillir par une hôtesse qui va me prendre ma carte d’embarquement pour m’indiquer le couloir, « c’est tout droit », comme si je pouvais tourner à gauche ou à droite et ressortir.

J’aime ranger mon blouson dans le coffre au dessus de ma tête, et mon sac sous le siège devant moi. Régler ma ceinture, et sortir mon coussin de son sac plastique.

Et les consignes de sécurité que je n’écoute pas.

J’aime rejoindre la piste en roulant tout doucement.

J’aime le flottement en moi, lorsque le pilote pousse les gaz à fond mais que les freins sont encore serrés.
L’accélération.
Ce moment suspendu où la roue avant décolle du sol, et où l’arrière de l’appareil et mon estomac sont encore sur terre.
Le whouf dans un dernier effort, et le bruit qui s’amenuise soudain.

Le virage sur l’aile, très vite après, et enfin les rumeurs mécaniques du train d’atterrissage qui rentre.

Et, tout de suite, les hôtesses qui se lèvent et vont faire tinter des verres, cachées derrière des rideaux bleus.

Ensuite, elles viennent vous proposer à boire, et des gâteaux apéritifs, pour accompagner. Salé, ou sucré ?

Je prends un jus de tomate, dans l’avion. Avec du sel au céleri, et une touillette en plastique.

Parce que l’avion est aussi le seul endroit au monde ou l'on boit du jus de tomate avec du sel au céleri. Regardez chez vous, vous avez un pot de sel au céleri dans votre armoire? Si oui (j’ai des doutes), allez voir sa date limite.

Je monte le son dans mes écouteurs. Je regarde là-dessous, en bas, les nuages, les villages, les fleuves, la mer.

Il fait beau, toujours, dans l'avion.

Il y a des gens qui ont peur en avion.

Moi pas.

mercredi 17 octobre 2012

Biologix, par toutatis!


Cher petit clou,

il y a peu, une amie m’a demandé si ça m’intéressait de recevoir des produits d’un ami à elle qui lançait une nouvelle marque d’en-cas adaptés à la petite enfance, pour en partager l’expérience sur mon blog.

Donc, suivant ma règle morale bloguesque numéro 1, comme il y avait des trucs à manger, j’ai dit oui.

Et comme ça, j’ai reçu il y a quelques jours un énorme paquet rempli de produits Biologix à grignoter (ahh) pour enfants (ouin). Oui, mais, pour les besoins du blog, j’ai été o-bli-gée de gouter, normal.

Mais avant de vous dévoiler le test, je vous explique les raisons qui m’ont fait dire banco, on vend la caravane ok pour le test.

1 - Le vert est ma couleur préférée 

Ca tombe bien, il y en a sur tous les paquets... Normal, les produits Biologix sont des produits biologiques (oui, ma sagacité t'étonnera toujours). Moi et mon credo « moins on mange de cochonneries, plus mieux c’est pour nous », on aime. Surtout pour des produits à destination des bébés et des enfants. Parce que, mine de rien, ils sont un peu la prunelle de nos yeux, quand même.

2 - J’aime bien les X 

Et tous les produits Biologix se finissent en X. Ou plutôt en IX, Comme Astérix. Hasard ? Pas tellement. Les produits Biologix sont composés d’ingrédients qui proviennent exclusivement de la production locale française, et résistent donc encore et toujours à l’envahisseur. Non seulement ils n’ont pas fait des milliers de kilomètres pour arriver dans mon assiette, mais en plus ils dynamisent l’économie locale. Et tout ça, mesdames et mesdames, dans un simple biscuit de 4 grammes. Balèze.

3 - Il y a des petits dessins trop choupis sur le site web 

Je sais, tu es scotché par la pertinence de mes arguments. Mais constate toi-même : http://www.biologix.fr/

Je kiffe surtout les poules. C’est mon âme légèrement enfantine sur les bords, mais tout s’explique, vu qu’à l’origine les produits sont spécialement étudiés pour les besoins spécifiques des enfants de 10 mois à 3 ans. Et un peu plus, on peut aussi.

Oui, tu te dis tout ça, c’est bien gentil, mais passons aux valeurs essentielles, aux questions fondamentales: Qu’est-ce qu’on mange ?


Alors, moi, j’ai reçu des biscuits apéros. Oui, enfin bon, des SORTES de biscuits apéros.





J’ai apprécié le fait que ces biscuits ne soient pas trop salés (ni sucrés, d’ailleurs), avec un petit gout de romarin. La structure soufflée aussi est agréable (oui, même les GrissiniX qui d’ailleurs ne sont pas des gressins, pas grand-chose à voir).

J’ai juste un petit bémol, je trouve que tous ces biscuits ont une légère amertume due à l’huile d’olive. A tester donc avec des bébés, pas sûre que tous apprécient. Mais à mon sens ça peut aussi faire partie de l’éducation au goût.


Sinon, j’ai aussi reçu des trucs pour le gouter:



La boite de biscuiX s’est volatilisée en 3,72 secondes. Bêtement, je l’ai posée sur la table pendant le gouter ET j’ai tourné le dos. Je peux pas vous dire, mais ils devaient être bons, à mon avis.

Du coup, j'ai réquisitionné les barres de fruiX pomme pruneaux, bien planquées dans le tiroir de gauche de mon bureau. En plus, les pruneaux, comment dire... Ca tombait bien. Non, ce n'est pas une mauvaise excuse pour tout garder pour moi.

En tout cas, J'ai adoré...Pas de sucre, juste le gout des fruits.

Bref, il reste plus rien. Snif.

Mais heureusement, je peux me réapprovisionner en ligne sur le site:

http://www.biologix.fr/7-marche-en-ligne

 Et si la démarche te plait, n'hésite pas à faire de même!

A bientôt mon petit clou!

mercredi 10 octobre 2012

Format court - au bureau



Est-ce que manger les crocos haribo de son collègue en son absence c'est tromper ?






- Tiens. M. X, « gérant Actif Passif chez Société Géniale SA » a consulté mon profil LinkedIn.
- Je savais pas qu’il fallait mettre ses préférences sexuelles, moi, sur LinkedIn.






- Et bien, pour la facturation, c’est facile, on n’a qu’à faire comme l’année dernière!
- Mais comment on faisait l’année dernière?
- Aucune idée.


lundi 8 octobre 2012

Format court


- Il te reste encore de cette colle qui se dissout dans l’eau ?

- Oui, je crois. On pourrait peut-être la combiner avec ce cuir spécial épaisseur feuille de papier aux endroits stratégiques...

- Cool ! Moi j’ai trouvé un plastique qui se fendille au bout de 15 jours. Ça sera mieux que le caoutchouc qu’on utilisait jusque là. 

- Allez. Un coup de cette teinture qui déteint au dessus de 20 degrés, et le tour est joué. Qu’est-ce que t’en penses ? 65 ou 75 euros ? 


Y a pas à dire. Concepteur de chaussure pour enfant, c’est un métier... particulier.

Terre II


Ernest venait d’avoir soixante-dix ans.

Ernest, c’était son chien, et il avait dix ans en réalité, mais les années comptent septuples pour les chiens. Enfin, ça, c’était avant. Ici, sur Terre 2, peut-être que les années valaient un peu moins, ou un peu plus. Il faudrait calculer en années équivalent terre.

Sombre commença à compter : six ans et cent jours sur Terre, sept mois de voyage équivalent terre, un mois de quarantaine et quatorze jours sur Terre 2, à raison de vingt-huit heures trente-cinq minutes par jour, ça faisait... Et puis zut. Ernest avait environ 70 ans.

Sombre appela le chien qui leva une oreille paresseuse, mais ne fit pas mine de sortir de son panier.

- Allez Ernest, on va se balader !

Ernest s’étira avec application, bailla, enjamba le rebord et chaloupa jusqu’à Sombre.

Sombre ouvrit la porte, resta ébloui quelques instants par la lumière conjuguée de Sol et de Naine puis sortit, le chien sur les talons.

- Ernest, arrête de traîner la patte, ça ne marche pas avec moi.

Ernest portait une prothèse toute neuve en kevlon qui remplaçait sa patte arrière gauche. Sa prothèse fonctionnait bien, mieux même que sa patte restante mais il ne s’était pas habitué à la porter et semblait persuadé qu’il était encore handicapé de l’arrière-train, ceci spécialement quand il n’avait pas envie de sortir, d’ailleurs.

Sombre observa le paysage. Sur la droite, dans le champ familial, de maigres tiges vert d’eau perçaient la croûte sableuse du sol. La récolte de généorge serait faible ce mois-ci, mais il fallait s’y attendre pendant la saison sèche. Devant lui, la surface de la terrasse était traversée par des tourbillons faiblards de poussière rose et lourde.

A environ deux cent mètres de là, l’ombre des néocyprès et des sequacias centenaires et sa promesse de fraicheur attira Sombre qui prit le chemin de gauche. Ernest, qui l’instant d’avant boitait avec application, partit en courant en direction du bois.

- Ernest ? Ernest ! Viens ici ! Tu restes avec moi !

Peine perdue. Le chien avait atteint la lisière et ralentit à peine sa course. Sombre le vit disparaitre dans un bosquet incarnat de sycomores-corail. Il se hâta sur le chemin, sans courir toutefois car cela pouvait attirer l’attention des Trollogs, ces créatures inoffensives en temps normal mais très dangereuses une fois contrariées. Et rien ne les contrariait plus que la fréquence exacte de martèlement émise par la course d’un humain. De nombreux colons étaient morts avant que l’on découvre cela, et courir à l’air libre était désormais interdit par la loi sous peine d’une amende de 25000 Dimes.

- Ernest ? Où es-tu ?

Sombre pénétra à son tour dans le bois et entendit un bruit sourd dans un fourré sur la droite du chemin. Il s’approcha avec précaution. Ernest apparut, l’air content de lui, avec dans la gueule l’un des plus gros lynce que Sombre ait jamais vu. Presque comme un lièvre.

- Bravo Ernest !

Sombre se rengorgea. Papa allait sans doute le féliciter, ses néopoules dormiraient plus tranquilles à partir de maintenant. Il attrapa Ernest par le collier, lui mit sa laisse et tenta de récupérer le lynce.

Ernest grogna sourdement et refusa de le lâcher. Tant pis, pensa Sombre, et il prit le chemin du retour pour ramener la proie pour le diner du soir. Il demanderait à maman de le préparer avec des frites de rougefeuille et une sauce au basilthym.

A la maison, Ernest accepta de relâcher le gibier en échange de quelques croquettes. Sombre posa le lynce dans le garde-manger en attendant le retour de ses parents. Puis il s’éclipsa dans sa chambre pour écrire avec application et en majuscules sur une feuille :« ATTENTION : CHIEN MECHANT », à laquelle il ajouta une holographie d’Ernest avec le lynce dans la gueule.

Il scotcha la feuille sur sa fenêtre en xylton triple épaisseur de manière à ce qu’on puisse lire l’avertissement du dehors.

Aucune créature malfaisante n’oserait s’approcher de cette fenêtre.



Ce texte a été composé dans le cadre de mon atelier d'écriture, la proposition était d'écrire un texte commençant par "Ernest venait d'avoir soixante-dix ans", et finissant par "Aucune créature malfaisante n’oserait s’approcher de cette fenêtre".

Et n'oubliez pas de voter! (en haut à droite)!!!

jeudi 4 octobre 2012

La classe



L'air est lourd de craie. Au mur, la peinture est jaune pâle, constellée de bouts de scotchs, de traces de doigts  et de crayons.

Ca sent la UHU stick, le feutre permanent, et les chaussettes mouillées.
58 pieds, 4 jours par semaine ont usé le linoléum vert moucheté de noir.


Il y a une télé cathodique hors d'âge qui traine en haut d'un meuble, à côté de la mappemonde.

Un tableau, replié sur lui-même.

29 tables. 29 chaises bien rangées.


Il y a des casiers, une vieille horloge ronde, une récitation scotchée au mur et un abécédaire.

Une estrade en bois qui craque.
Des plinthes peintes en jaune d'or.

Une fenêtre entrouverte.

Il fait chaud.


Lorsqu'on ferme les yeux, on entend des chuchotis et des rires tout bas.

Des drames minuscules se sont noués ici.

Dans la salle de classe, sous un sommeil trompeur, l'énergie de la vie bouillonne en secret.

Plouf! Un poisson a sauté...



PS:  Un petit vote pour les Golden Blogs Awards? Ça ne vous engage à rien, ça prend 0,78 seconde (j'ai chronométré) et en plus, vous ne payerez pas d'impôt dessus. Cliquez en haut à droite. Et merci!

mardi 2 octobre 2012

Les 10 meilleures manières de pourrir son petit-enfant


Mes chers petits clous,

Vous qui avez des enfants, oui vous là, et qui survivez difficilement à leurs caprices, à leurs états d'âmes, à leurs crises du non, à leurs pleurs, à leurs coups de fatigue, à leurs pré-adolescence, à leurs adolescence, à leur post-adolescence, à leurs "t'es qu'un vieux con", t'as rien compris", et à leurs réclamations, restez zen. La vengeance est un plat qui se mange froid, et sachez que vous pourrez, dans un avenir peut-être pas si lointain, leur en faire voir à votre tour (avec les intérêts).

Pour cela, rien de plus simple, attendez qu'il soient parents à leur tour. Et là, il vous suffira d'une phrase ou deux par ci par là, habilement placées au sein de la conversation, pour enfin prendre votre revanche.

Pour vous aider, voici quelques exemples de phrases que vous pourrez prononcer face à vos petits enfants:

1) Tu veux un sachet de fraises tagada, en plus des crocos et des carambars ? 300 grammes ou 500 grammes?


N'oubliez pas de leur dire ensuite que se brosser les dents, ça ne sert à rien.

2) Allez, je te donne 15 € et tu mets la table. 

Vous pouvez même en rajouter un peu: "25 €, si tu débarrasses ensuite. 30, tu dis? OK, va pour 30".

3) Ce week-end, je t’emmène voir Mickey. A Marne la Vallée ? Mais non, en Floride ! 

Non, tu préfères voir des dauphins? On va aller à l'aquarium de Monterey alors, en Californie, il parait qu'ils ont aussi un grand requin blanc...

4) Oh... Tu n’aimes pas les épinards ? C’est pas grave, je vais te faire des frites juste pour toi. Tu préfères du coca ou du jus d'orange pour les accompagner ? 

Marche aussi avec les lasagnes.

5) Non, ne pleure pas, je te l’achète ta Wii. Tu veux quel jeu avec ? 

Au pire, prenez les trois entre lesquels il hésite.

6) Mais bien sûr que tu peux regarder le film avec nous, c’est pas si grave de se coucher tard pour une fois... 

Terminez par un "Tu finiras tes devoirs un autre jour, de toutes façons la maitresse elle vous en donne trop..."


7) Il est mignon le petit chien hein ? Quoi ? Son frère aussi? Bon, c’est vrai qu’on ne peut pas les séparer... 

Oui, c'est vrai, les terre-neuves sont un peu encombrants adultes, mais ils sont tellement adorables...


8) OK, t'as gagné le concours de celui qui mange le plus salement, mais attend qu'on lance le concours de rots, tu vas voir, je suis imbattable...

Et, pour bien faire, profitez-en pour lui montrer des vidéos de pétomanes sur Youtube.

9) Un bain? Mais non, pas la peine, tu n’es pas sale, ça fait même pas une semaine que tu t’es lavé. 

A combiner à un subtil "tes parents ont vraiment de l'argent à jeter par les fenêtres, à dépenser de l'eau comme ça tous les jours pour leur toilette..."

10) Tu sais papi il était vraiment fort quand il était petit, il gagnait toujours à la bagarre.

Et même, une fois, il a cassé les deux incisives du petit Robert, tu sais, le chouchou de la maitresse...



Non, ne me remerciez pas. Vous en auriez fait autant pour moi, je n'en doute pas...

A bientôt les petits clous!