lundi 26 septembre 2011

Lame de fond (9 blogueurs)

Bonjour les petits clous !

Ce mois-ci avec les 9, nous vous avons concocté un opus sur un thème pas facile... Le burn-out.

Pa facile à évoquer, pas facile à traiter non plus. Parce qu'un enfant, devant tout le monde, pour tout le monde, c'est avant tout du bonheur. Le reste ne doit être évoqué qu'à demi-mot, les jeunes parents peuvent à la limite parler de fatigue, mais guère plus...


J'ai eu le plaisir de travailler en binôme avec Liselotte, talentueuse illustratrice du blog de Vaudoo et membre des 9. Voici un petit extrait:









Pour lire les billets sur le blog commun, comme d'habitude, c'est par là: 



vendredi 23 septembre 2011

Compris!


Mes chers petits clous,




Je vous ai compris. 






A part une frange infime de la population des lecteurs de ce blog, que j’estime à 0,2%, dont moi, le sujet traité  par deux fois dernièrement et à forte tendance geek a lassé, il me semble (oui, j’ai un sixième sens extrêmement développé, en plus de comprendre les allusions pourtant voilées de vos commentaires). Je dirais qu’une fois, ça va, deux fois, bonjour les dégâts. Je vais décaler sine die l’opus trois, ça tombe bien parce que celui là, je ne l’avais pas préparé.

jeudi 22 septembre 2011

WoW pour les nuls (part 2)

Hello les petits clous !

Ca y est, vous avez tous investi dans un ordinateur surdimensionné, contracté un prêt à la banque pour payer votre abonnement ET acheté le dictionnaire geek/français pour les nuls dédié à WoW ??

Bien, passons maintenant à la suite, soit à peu près tout le reste parce que vous n’avez pour l’instant aucune idée exacte de ce qu’est ce bazar de World of Warcraft.

Pour celles et ceusse qui ont loupé le premier épisode, c'est par là...
 On va déjà essayer de resituer le contexte du bousin.

Environnement, serveurs

Comme expliqué précédemment, dans WoW, vous évoluez dans un monde virtuel appelé univers ou toile de fond, constitué, comme c'est original, de terres appelées continents ou îles si elles sont plus petites, entourées de mers.
Jusque là, tout va bien.

Alors, bien sûr, ces univers ont des noms un peu bizarres, mais il faut bien stimuler l'imagination. C'est à dire que si on avait appelé ça "la Terre" avec comme continents "L'Asie, l'Amérique, l'Afrique, ...", le jeu se serait appelé Risk, pas World of Warcraft.

Là, les noms c'est plutôt "Azeroth", "Kalimdor", "l'Outreterre", "Norfendre". Tout de suite plus classe.

Pour pouvoir jouer de votre ordinateur, vous allez devoir choisir une instance du jeu située sur un serveur (NB: serveur = gros ordinateur qui n'en a). Des serveurs, il y en a dans le monde entier. Si vous voulez jouer avec des gens qui ont sensiblement les même horaires que vous, je vous conseille quand même de cibler un serveur dans le même créneau horaire que le votre. Et, accessoirement, dans la même langue. Ca aide. Enfin, un peu.

Sur ces serveurs, une version donnée du jeu sera installée. Bon, ça on s'en fout, en fait. Prenez la dernière avec toutes les extensions.

Et ces serveurs sont aussi configurés pour que vous puissiez jouer un type de jeu.
(ceux qui ont décroché, vous ouvrez un livre de Marcel Proust au hasard et vous me recopierez 10 fois en majuscules cursives la première phrase (oui mon fils est en CP, et alors) (sinon, bon courage)).

Les types de jeu, donc. Il sont au nombre de 3. Enfin, les experts ne sont pas exactement d'accord là-dessus, certains disent 4, les autres soutiennent que le quatrième n'est qu'une combinaison plus ou moins réussie des précédents, BREF.

Trois, donc.
Le premier est le PVE (en anglais,rappelez-vous...). Player Versus Environment, ou en français JCE Joueur contre Environnement. Mais personne n'utilise jamais l'acronyme français, c'est comme pour la police, autant NCIS ça en jette, autant RIS, tu loles rien qu'en lisant le titre. Dans le PVE, vous êtes lâchés dans un environnement hostile avec de méchants gros monstres à buter.

Le second est le PVP, Player Versus Player (en français...JCJ Joueur contre Joueur). Là, vous avez le droit de buter les autres joueurs. Nettement plus fun (ce n'est que mon avis, hein. mais bon). Par contre, attention. Ca veut dire, aussi, que les autres joueurs ont le droit de vous buter, dès lors que vous sortez des zones de confort pour partir à l'aventure dans le grand monde. Et il y en a qui n'attendent que ça, d'ailleurs. Surtout si vous avez un tout petit niveau de béotien et pas encore compris que WoW, c'est la loi de la jungle.

Le troisième est le roleplay, jeu de rôle en français. Vous allez me dire, on est DEJA dans un jeu de rôle, où est l'intérêt? Oui, je sais. Je me suis aussi posé cette question, à laquelle je n'ai d'ailleurs pas vraiment de réponse, ceci dit, ça me fait plaisir d'échanger avec vous sur ce sujet passionnant, isn't it? Vous reprendrez bien un peu de thé?

 Bon, a y est, vous avez décidé sur quels serveur vous voulez jouer, quel type de jeu, vous êtes tout fou, ready to go, dans les starting blocks... Et bien diantre, que nenni mes braves, il va falloir patienter un peu encore.
Genre, le temps de vous fabriquer un personnage.

Ah oui tiens, vous l'aviez oublié, celui là...

les personnages

On laisse de côté les NPC (Non Player Character ou PNJ personnages non joueurs, qui sont juste les personnages ou monstres que vous rencontrez dans le jeu, éventuellement pour les buter. Eventuellement, je le rappelle.). Vous, vous voulez un personnage qui joue, un mec ou une fille qui en a (enfin, mec ou fille, vu certaines races, on va plutôt dire un mâle ou une femelle, c'est plus exact).

Il vous faut choisir un côté, ou faction: Alliance, ou Horde. C'est à dire, symboliquement, le Bien, ou le Mal.

Moi, rien que pour embêter tout le monde, je choisirai Horde, évidemment, parce que déjà, le puritanisme américain et leur vision manichéenne du monde, ça me gonfle. Et puis parce que c'est cool d'être dans les méchants.

Mais vous faites ce que vous voulez, c'est juste que la race de votre personnage dépendra du côté que vous avez choisi. Un humain ou un nain est forcément gentil, et un troll méchant, blablabla.
N'importe quoi. Enfin, passons.

Petit petit!! Gouzi gouzi!!

Le choix de votre faction impliquera aussi que vous ne pourrez taper, normalement, que sur ceux de la faction d'en face. Cependant, je rappelle qu'il n'est pas interdit de taper sur ses potes, mais ça ne rapporte rien dans le jeu. Par contre, ça défoule.

Vous choisissez donc une race, c'est à dire la tronche de votre personnage.
Moi, par exemple, je prendrais elfe de sang. J'aime ce concept d'elfe méchant.

Allez, rien que pour vous, voici ce que vous pourrez choisir d'être si vous vous sentez plutôt portés vers l'Alliance:

Humain,Elfe de la Nuit, Nain, Gnome, voir Draeneï ou Worgen (dans certaines versions du jeu).


Et pour la Horde, vous pourrez choisir entre:

Orc, Mort-Vivant, Tauren, Troll, et parfois Elfe de Sang et Gobelins (toujours dans certaines versions du jeu).

Je vous conseille de choisir votre race en fonction de critères aussi objectifs que la coolitude de sa dénomination (gnome, c'est moyen),  sa tronche, et éventuellement les jeux de mots stupides que vous pourrez faire en lui choisissant un petit nom. De votre choix découleront certaines caractéristiques générales: taille (par exemple, vous ne pourrez pas avoir un nain de 2m40, même en mangeant beaucoup de soupe), vitesse, force, ...

Ensuite, il vous faudra choisir une classe. La classe permet de définir ce que votre personnage pourra peut-être maitriser un jour, plus tard, en terme de sorts et de techniques. On parle de sorts et de techniques d'attaque, bien sûr. On s’en fout qu’il puisse apprendre la recette du lapin aux olives (et là, on entre dans les métiers, mais ne nous précipitons pas). Quoique. Un lapin aux olives brûlant lancé dans la gueule de l’adversaire, ça fait toujours son petit effet..

Une classe a comme caractéristique:

- d'avoir si possible un nom qui en jette
- et de représenter des capacités totalement inutiles dans le monde réel.

Par exemple, on peut être Mage, Paladin, Démoniste. Ou Chasseur.
Pour ce dernier, j'ai un doute sur le nom qui en jette, par contre.

La classe c'est bien, mais il faut bien manger aussi. Donc, une fois la classe choisie, il faut sélectionner des métiers. Des, parce que quand même on ne se casse pas le cul à construire un perso si c’est pour qu’il soit mono tâche. C’est du WoW, merde. Travailler plus pour gagner plus, telle est la devise de WoW (bon, sauf que le "travailler plus" s'applique aux joueurs, et le "gagner plus" à l'éditeur. Un détail).

Un personnage a donc 2 métiers principaux, et autant qu’on veut de métiers secondaires.
Le truc, c’est que les métiers, il faut les apprendre, ah bah oui, la science infuse ça n’existe pas, même à Azeroth. Mais on y reviendra. Vous pouvez être, par exemple, herboriste et calligraphe. Je sais, dit comme ça, ça ne parait pas super utile. Et bien, détrompez-vous. On a toujours besoin d'un bon calligraphe.

Le personnage sera ensuite customisé au gré du jeu: armes, protections, sorts donc, métiers, expérience... Ca prend un peu de temps, votre métier, le hasard, etc... vous rapportent de l’argent.

Ca s’appelle du leveling. Parce qu’avant de pouvoir jouer avec tout le monde, il faut apprendre.

Pour cela, vous faites des quêtes (tuer X monstres, aller rencontrer Z). Le principe d’une quête est de vous faire voir du pays, par exemple à un bout de l’environnement la personne que vous aidez sous la contrainte parce que c’est la seule manière de changer de niveau de par votre dévouement naturel et votre esprit d’abnégation, mais qui est très très étourdie, vous envoie chercher un bidule à l’autre bout du jeu.

Vous lui ramenez, essoufflé mais fier de vous, quelques heures plus tard, mais alors, elle se rend compte qu’elle a aussi oublié un truc juste à côté de là où était le bidule. Pas de chance, vraiment. Bon, du coup, vous vous retenez de lui coller une mandale dans la tronche sinon vous perdez des points grâce à votre force intérieure à toute épreuve, et vous retournez chercher le truc.

Je crois que j'ai encore oublié le pain...


La créature, qui a défaut d’intelligence possède un humour certain même si le comique de répétition ne fait pas rire tout le monde, vous demande alors de lui ramener un machin, là encore situé non loin des emplacements précédents du bidule et du truc. Lorsque vous êtes prêt à craquer, voir que vous avez craqué, vous gagnez des points d’expérience. Ou vous mourrez avant dans d’atroces souffrances, mais on s’en fout, c’est virtuel. Et puis pof, vous réapparaissez. Après tant de points d’expérience, vous montez d’un niveau, vous gagnez en puissance, en points de vie, en équipement, en réputation...et là rebelote.

Ca vous parait compliqué? Ca l’est.  Sinon, vous pouvez racheter un perso à des prisonniers chinois exploités par leurs gardiens et qui font du WoW 12 heures par jour, en faisant du farming ( c'est à dire qu'ils passent la plupart du temps de jeu à récolter de l'argent, des objets, ou de l'expérience en répétant sans cesse les mêmes actions) (oui, ça donne vachement envie, je sais) et en utilisant des méthodes de ninjas pour piquer tout ça sous le nez de tout le monde. M'étonne pas de ces niakoués.

Je vous laisse digérer toutes ces précieuses informations, et le prochain rendez-vous (suite et fin) vous expliquera toutes les subtilités des guildes....

A bientôt les petits clous!

mardi 13 septembre 2011

WoW pour les nuls (part 1)

Mes chers petits clous,

Malgré les apparences, je suis geek. Je sais aussi faire des billets de geek, la preuve.

A ma grande époque (qui a dit lointaine ?), je jouais à Warcraft 2 et Starcraft (aye aye Sir), ainsi qu’à des jeux très intellectuels comme Duke Nukem 3D, Half Life, Quake, et autres Doom.

Oui, avant de travailler, d'avoir des enfants et une vie, tout ça. Ca date, comme on dit en Egypte (oui, celle là aussi, elle est d’époque).

Mais tout ça est dépassé. Maintenant, si je voulais être à la page, il faudrait que je joue à WoW. World of Warcraft, pour les intimes.

mardi 6 septembre 2011

sacré Charlemagne...


Hello les petits clous !

Aujourd’hui, enfin hier quoi, mais par la magie d’internet mon article pondu hier soir tard sort tout frais tout beau le matin comme neuf, ni vu ni connu je t’embrouille (ah, comme j’aime ces expressions désuètes, voir surannées), c’était la rentrée des classes. Première année de maternelle pour schtroumpf glouton et CP pour grand schtroumpf.

Je ne suis pas de ces mères larmoyantes, plus angoissées que leur progéniture même. Je pars du principe de base que la maitresse sera gentille et avenante, mais pas trop gironde (ben oui quoi, c’est le papa qui amène les enfants à l’école, ne tirons pas le diable par la queue), et non une vile sorcière. OK, je peux me tromper. Il existe des maitresses un peu sorcières, mais j’habite plutôt loin de Poudlard, ça limite le risque. Encore que, les pires sorcières sont souvent celles qui le cachent... Anyway.