mercredi 17 février 2010

Delirium très mince

C'est un beau roman,  c'est une belle histoire ...

Aujourd'hui, j'ai rencontré l'homme de ma vie...

Tout a commencé là-bas dans la ville qu’on appelle Maison-Alfort …

Le héros s'appelle Bob Morane.

Il venait d'avoir 18 ans, il était beau comme un enfant, fort comme un homme. C'était l'été évidemment, et j'ai compté en le voyant...

One, two, one two three four!

Et soudain surgit face au vent,

Le petit pont de bois, qui ne tenait plus guère, que par un grand mystère et 2 piquets tout droit.

On a pris le premier chemin venu et quand la nuit est tombée sur la voie ferrée, on était bien loin de la ville.

Un peu plus près des étoiles, au jardin de lumière et d'argent...Pour oublier les rivages brûlants. Un peu plus près des étoiles, à l'abri des colères du vent. A peine un peu plus libres qu'avant...

Je t'ai pris la main, puis on a marché dans les jardins. On a fait l'amour, tu m'as répété deux fois :

Je te donne toutes mes différences, tous ces défauts qui sont autant de chance.

Nous étions toi et moi endormis ensemble pour la première fois.

Moi je t'ai rêvé, tu es venu... O mon enfant, mon inconnu, je t'ai trouvé dans cette rue...

Tu souris ce matin au réveil à côté de moi. Je me sens si bien, je n'ai plus besoin de rien...

Ce matin, c'est le mien, c'est le tien. Un matin, de rien, pour en faire un rêve plus loin.

Je t'aime, comme un fou comme un soldat, comme une star de cinéma. Je t'aime, Je t'aime... Comme un loup, comme un roi, comme un homme que je ne suis pas...

Nous... Tout c'qu'on veut c'est être heureux, être heureux avant d'être vieux. On n'a pas l'temps d'attendre d'avoir trente ans.

Quand j'ai appris que ton corps n'était plus vraiment le mien.

J’ai crié, crié.

Si tu veux rester, parfait, si tu veux partir …

Sous aucun prétexte je ne veux devant toi surexposer mes yeux, derrière un kleenex je saurais mieux comment te dire adieu.

Le voile est levé, sur ma pauvreté.Qu'ai-je donc à garder qui ne sera soufflé?

Le téléphone pourra sonner, il n'y aura plus d'abonné et plus d'idée... Que le silence pour respirer. Recommencer là où le monde a commencé. Je m'en irai dormir dans le paradis blanc, où les nuits sont si longues qu'on en oublie le temps.

Ils parlent à demi-mots, à mi-chemin entre la vie et la mort!

Les lumières dansent dans l'ambulance.

Ohé, ohé, capitaine abandonné... Ohé, ohé, mets des ailes à ton voilier! Sonnez, sonnez, les sirènes au vent salé..Sonnez, sonnez la dernière traversée!

On ira tous au paradis…

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5 commentaires:

ASTRIDM a dit…

Et c'est toujours quand tu dors, que j'ai envie de te parler !
Et c'est toujours quand tu dors
Que j'veux pas crever...

Le compte avait commencé
A rebours
Etait-ce vertige déveine
Qui sait
Un voyage un aller seul
Au long court
D'où l'on ne revient jamais

...


Notre père qui êtes si vieux, as-tu vraiment fait de ton mieux ?
Car sur la Terre comme dans les cieux...
Tes anges n'aiment pas devenir vieux !

Merci Valou ;)
J'aime bien tes petits déliriums, pas si minces !

Eric a dit…

On a vu souvent rejaillir le feu d'un ancien volcan qu'on croyait trop vieux.
Merci pour ce beau moment de poésie chère Valérie

Anonyme a dit…

bon bin moi j'ai pas de phrase intelligente à dire mais voilà je participe :-)

stell

Mariedk a dit…

[...]
Dans nos passés tout cabossés
Dans nos petits cœurs d'occase
Lorsque se seront effacées les ardoises
On pourra s'offrir un répit [...]

Simon a dit…

Elle fut longue la route, Mais je l'ai faite, la route, Celle-là, qui menait jusqu'à vous ...

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