Mes chers p’tits clous,
Comme beaucoup d’entre vous les savent, avoir des enfants, c’est un entraînement permanent à la concentration intérieure en dépit des perturbations extérieures. Aucun besoin de cours de méditation, il suffit d’être en présence quelques heures par jour de votre progéniture.
Un petit exemple en situation :
Ariane s’agenouilla face à la Reine et inclina la tête.
Son cou gracile ployé, elle semblait si frêle et fragile... Mais la détermination sans faille qui émanait de chacun de ses gestes ne laissait pas de place au doute.
"Majesté, je vous défendrai jusqu’à la mort, laissez-moi combattre à vos côtés ".
Elle empoigna Aygwandir, son épée, comme pour appuyer ses propos.
Eleanë la regarda. Sa fille unique. Comme elle lui ressemblait au même âge ! Elle aurait voulu lui offrir une autre vie, une vie dans laquelle elle aurait eu des frères, des sœurs, dans laquelle elle lui aurait appris à danser, ou à jardiner. Au lieu de quoi, elle se retrouvait seule descendante d’une maison moribonde, contestée, sur le point de s’éteindre…
Les portes du palais cédaient. De l’intérieur, les coups de boutoir résonnaient sourdement.
La reine se redressa, et réclama une arme à son tour.
Un dernier coup plus fort retentit, suivi d’un sinistre craquement, puis des clameurs des assaillants.
Ils arrivaient…
Les rebelles surgirent. A leur tête, Olaf émergea du sombre couloir en courant. Il s’arrêta un instant sur le seuil, clignant des yeux dans la lumière éblouissante de la salle centrale du palais. Sa carrure impressionnante remplissait presque tout le cadre de la porte.
Ses acolytes le suivaient à trois pas. Ils pénétrèrent à leur tour dans la salle du trône, et se mirent en position autour de lui. Ils regardaient tout autour d’eux, à la fois étonnés et méfiants. Les deux femmes ne pouvaient pas être seules, c’était sans doute un piège. Mais aucune volée de flèches ne leur tomba dessus des travées supérieures.
Ils s’enhardirent.
Olaf s’avança, et s’adressa à la Reine :
" Maman, c’est quoi qui va plus vite ? Les Golf ou les voitures grises ? "
" Les Golf grises. Laisse-moi finir mon livre."
A bientôt mes p'tits clous!
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lundi 7 juin 2010
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8 commentaires:
ha ha xD
Et le pire c'est que je m'étais pris à lire l'histoire comme je lis un bouquin !!!
mère indigne mdr !
J'admire que tu aies le temps de lire alors que les schtroumpfs ne sont pas couchés. Moi, lorsqu'ils sont éveillés, je n'y pense même pas !
Ah bah voilà pourquoi je ne lis plus que des BD ! les minuscules aiment les images et me fichent la paix !!!
@Flooe: XD (c'était un peu fait pour ça, en même temps)
@bbflo: yes!! farpaitement!!
@Eric: Mais s'ils sont couchés, comment ils t'apportent ton cocktail de fruits frais ???
@lili: et tu réussis à suivre l'histoire? Sérieusement?
oui j'imagine...mais j'me pose une question...c'est un extrait de bouquin ou ça vient de toi ?!
@Flooe: ben non, ça vient de moi bien sûr (rapport aux copyrights, tout ça :D )
bon ben nous attendons la suite alors !!!!
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