Prise la main dans le sac...

Bonjour mon p’tit clou !

C’est lundi, on publie ! Je commence à prendre des habitudes pépère finalement, et puis le lundi, tu es au boulot dans ton building tout de verre et d'acier, tu prends ton job, un rail de coke, un café, c’est lundi donc le moral est bof-bof, voire pire, et tu viens sur mon blog afin de pouvoir supporter cette journée, de passer le cap fatidique de minuit zéro zéro et d’arriver au mardi qui, somme toute, symbolise le fait que la semaine est déjà entamée et est donc moralement acceptable.

Finalement, publier le lundi, c’est un acte de santé publique. Je vais en toucher deux mots à Roselyne.

Seulement en ce moment, j’ai un peu de mal à faire quoi que ce soit en dehors des heures de boulot, j’ai un petit souci technique d’environ 82 centimètres qui a décidé qu’en plus d’être sa maman, j’étais sa nouvelle meilleure amie et qu’il ne pouvait pas vivre à plus de 5 centimètres de moi.

Et qui a aussi décrété que l’ordinateur était le mal absolu puisqu’il captait l’attention de sa nouvelle meilleure amie. Donc il l’éteint, puis il râle. Ou l’inverse, mais le résultat est là.

Ce week-end, à 5 centimètres de lui, j’ai quand même eu le droit de ranger mon sac à main, ce qui n’était pas inutile, puisque comme me le faisait remarquer mon mari depuis des mois, je me trimballais avec au moins 6 kilos sur l’épaule en permanence.

J’ai donc trié. Mon sac est considéré par les schtroumpfs comme l’extension de la salle de jeux et de la cour de récré, et j’ai ainsi retrouvé dans le fond un certain nombre de cailloux, de petites voitures, un vieux marron rabougri, et une tétine mordillée. Bilan : - 300 grammes.

Je t'épargnerai le détail de ce qui tapissait le fond de mon sac (dragées de chewing-gum tombées de leur boite, miettes d'origines diverses, vieux chocolats emballés fondus et resolidifiés un nombre indéterminable de fois...). Bilan: - 50 grammes.

J’ai également fait le ménage dans les « indispensables féminins », soit deux bouquins, un magazine, ainsi que l’annexe de la pharmacie du coin en anti-migraineux et tubes homéopathiques, et quelques tampons et serviettes dont l'emballage donnait des signes évidents de fatigue. Un bouquin suffit, et j’ai jeté tous les médicaments dont la date de péremption était dépassée depuis plus d’un an (ouais, ils nous mentent toujours les labos pharmaceutiques je suis sûre, donc je garde les vieux, mais pas trop quand même.). Bilan : -100 grammes.

J’ai gardé les classiques, soit en vrac : le téléphone, le trousseau de clés avec plus de porte-clés que de clés dessus , le parapluie (oui, même au mois d'août), le sac de course parce que je suis super écolo dans l’âme (et surtout parce que sinon ils n’en donnent pas, sauf au Monop’, mais j’y vais jamais parce que c’est trop cher), un paquet de mouchoirs, un petit carnet de notes, mon agenda, mon porte-monnaie, mon porte-cartes, un album photo pour pouvoir m'extasier sur mes schtroumpfs en toute occasion, et un appareil photo pour pouvoir prendre des photos de mes schtroumpfs en toute occasion.

J’ai pu jeter des papiers sans doute très importants et en tout cas très bien pliés, faisant référence à des évènements survenus au bas mot entre 6 et 8 mois auparavant. Puis toutes les cartes de restaurants où je ne retournerai jamais parce que c'était même pas bon, ainsi que l'historique quasiment effacé de mes bordereaux de carte bleue des 3 dernières années. Bilan : - 200 grammes.

Enfin, j’ai retrouvé dans mon sac quelques objets hautement improbables et néanmoins indispensables, tels un éthylotest (comment s'est-il retrouvé là?). Je l’ai conservé précieusement en vue d’un éventuel futur besoin urgent de connaître mon taux d’alcoolémie, sachant que je ne bois pas d’alcool.

Mon sac pèse donc maintenant 5 kilos 350, je revis !

Pour la peine, je crois que je vais pouvoir passer à la FNUC m’acheter le dernier tome du cycle des princes d’Ambre.

A bientôt mon p’tit clou !

PS: As-tu remarqué ce nouveau look? Merci à Astrid d'avoir refait ma bannière! C'est tout moi...

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